jeudi 29 novembre 2007

Fake Plastic Loves

C'est bizarre.

Ouais, c'est zarbe. L'inspiration, elle vient, elle passe, elle se lève, elle se couche, comme le soleil, le ciel, les oiseaux, et ta mère.

Y a des jours où ça déborde, y a des jours où ça brûle, y a des jours où c'est sec et mort.
Souvent, c'est plein de tristesse, et ça pleure. Aujourd'hui, c'est lumineux, ignorant, niais, idiot, mais ça rit.

L'inspiration, elle vient, elle part, mais au moins, quand elle est là, elle me fait vivre. Chelou sa mère la tepu.

Un p'tit coup de batterie, quelques souvenirs, et je suis parti loin, loin.

Un p'tit bar, un café, quelques rêves, et je ne suis plus là.

Putain.

Y a des jours où ça va pas, mais y a des jours où ça va. Et c'est là que j'ai besoin d'un appareil photo pour garder le souvenir d'un coeur heureux, une photo que je pourrai regarder quand il m'aura lâché.

Et puis je prendrai ma guitare, come on, dance around, jouant un peu, from me to you, pour mettre quelques notes sur cette photo.

On m'a dit un jour : "don't worry, life is easy". On me le répète souvent. Have you ever fly ? Let me teach you I do.

Vous savez, les copains, j'adore quand un texte devient niais au possible. Mais j'adore être inspiré, même si c'est pour vous raconter des cracks. Rien à foutre.

De toute manière, un jour, le ciel, là, vous le voyez ? ouais, ben ce ciel, ces étoiles, tout ça, tout ce que vous, tout ce que vous regardez avec vos yeux vides, moi je l'atteindrai, j'irai là haut, où bien le là-haut viendra à moi.

Je cherche pas à être sauvé, vous y arriverez pas. Je cherche juste à être inspiré, encore un peu. Inspiré pour dresser la mélodie qui me servira d'échelle, et je grimperai jusqu'à la lune, pas celle que vous pensez, mais celle dont parle l'autre, là. Ouaip.

Sinon, je kiffe les Bisounours.

vendredi 23 novembre 2007

Everybody's gotta learn sometime

Wesh.

Je me rends compte que ça fait longtemps que je vous ai plus parlé de ma vie formidable et ô combien intéressante.

Eh ben, j'ai eu mon bac. Ouais, en passant sous le bureau, évidemment, mais c'est coule quand même. Tout en décrochant une p'tite mention AB, j'ai été embauché à Nord Eclair comme correspondant. Mot d'ordre : trouvons les chiens écrasés. Le taf reste quand même super enrichissant.

A côté de ça, je mange des chips. Ah, ben tiens, non, je suis rentré en fac. Lille 3, Lettres Modernes, option suçage de boules.

Là-bas, j'ai rencontré des joyeux drilles un peu cinglés avec qui on billarde (ndla : faire des billards) durant le blocus en buvant des cafés en jouant aux mots fléchés en jouant à action ou vérité en se tapant la honte. Lourd programme.

Surtout quand ces joyeux drilles sont en réalité une pouffiasse excentrique dégénérée droguée à "Guerre & Paix", une gothique serveuse délurée qui aime crier "amain" (ce qu'on n'a toujours pas compris, m'enfin), un chevelu qui danse à pieds nus et qui ressemble foutrement à Paul Léger des Fatals Picards, et un autre fumeur de trucs illicites qui est bizarre uniquement quand il est net.

Tout ce beau monde est donc bloqué, et ça, c'est explosif.

... euh, ouais, "explosif", ça veut rien dire de précis, juste pour le placer.

Ahem. Vala. La prochaine fois, je vous raconte comment j'ai capturé mon premier chips. En attendant, go to the dodo (ils m'ont surnommé "le premier de classe", donc je vais me coucher avant 23h, na).