dimanche 22 octobre 2006

Concerts, chapitre I : Phoenix + Peter Von Poehl

Bon, j'ouvre une nouvelle série pour vous parler musique, pour vous parler concerts, en fait, avec mes expériences concertiennes (si, ça existe)... et c'est Phoenix et Peter Von Poehl qui ouvrent le bal. En première partie, Peter.



Un petit gars bien sympa, originaire de Suède, et également l'auteur du magnifique Story of the Impossible et de Going where the tea-trees are qui sont vraiment à écouter... en fait, à l'origine, en achetant les billets pour Phoenix, on ne savait pas qu'il faisait la première partie... ça fait franchement plaisir de découvrir et d'apprécier un musicien, et de se rendre compte qu'en fait on le voit en concert la semaine prochaine... un peu comme si vos potes vous faisaient une belle suprise. Enfin, bref.
Le gars est donc arrivé sur la toile de fond dédiée à Phoenix, tout seul avec sa guitare et son harmonica, et après un "bonjour" timide et avec l'accent anglophone, il nous chuchote doucement "cette chanson s'appelle Story of the Impossible..." ... euh, merde, il va pas se la faire en solo ? Ben si. J'ai été un peu déçu, parce qu'une grande partie de la beauté du morceau repose sur son instrumentale, mais il s'est pas mal démerdé (sa voix est légèrement retouchée sur l'album, notamment pour les aiguës, m'enfin)... il termine doucement sa chanson, et puis le reste du groupe arrive, et Peter commence à nous raconter l'histoire du prochain morceau. "Je suis allé chez le dentiste, et ça s'est pas très bien passé"... et il enchaîne sur l'histoire de la petite souris, "fairy tooth" chez les suèdes ou les anglais, aucune idée.

Par contre, aspect négatif, le public était pourri, parlant pendant qu'il racontait son histoire, à voix haute... bon, à la rigueur, ça peut arriver vite fait, mais là... enfin, il continue, morceau après morceau, des mélodies pour la plupart aux arpèges doux, posés, et reposants, mais également deux trois trucs qui bougeaient plus, avec des influences de jazz. Que du bon. Il nous demande également de chanter avec lui, nous remercie... et au final, il nous sort une mandoline, et murmure "cette chanson s'appelle Going where the tea-trees are"... youpi, quoi. Quatre minutes de bonheur, un peu comme une pause, un aparté, au milieu d'une grande plaine avec un arbre planté en son milieu... les yeux fermés, y avait plus que les notes qui s'enchaînaient... génial, ce gars. Et puis, il s'en va. Si, si. 30 minutes d'attente, le cul par terre... et voilà, dans le noir total, plusieurs personnes qui arrivent sur scène.



Bon, ceux qui auront écouté l'album l'auront trouvé vraiment sympa, avec un style un peu pop anglaise, voire "Beatles", mais pas vraiment destiné à faire bouger une salle... alors, en les voyant arriver dans le noir, je suis un peu surpris d'entendre un bon gros son de batterie bien lourd, avec un batteur déchaîné, qui lance la danse, seul, bientôt rejoint par les guitares, et finalement le chant. Des basses, des caisses, de la voix... putain, je commence à avoir envie de bouger pour de bon ! Ils terminent leur morceau, et Thomas Mars, chanteur, nous lance un "salut ! content d'être avec vous les amis !", ou quelque chose du genre... le ton est donné : les français reviennent en France ! Pendant tout le concert, il nous remerciera ainsi une petite dizaine de fois d'être venus les voir... ils ont pas chopés la grosse tête, et rien que pour ça, je leur tire ma révérence de chapeau bas (si, ça existe, bordel).

Et puis vient le tant désiré Long Distance Call... on aura pas la version diffusée sur les ondes, mais celle de l'album, un peu moins bonne je trouve... m'enfin, on commence vraiment à bouger... sauf que là encore, le public craint. Composé de groupies, de pseudo-bourgeois, on a juste une masse informe qui se déplace lentement... peu importe, rien à foutre, BWAAAH, on est une dizaine dans toute la salle à bouger vraiment, écrasant des pieds, défoncant des coudes... je m'écrase même le menton sur l'épaule de ma voisine de droite qui, totalement paniquée, poufiasse qu'elle est, se casse discrètement à côté de sa copine. Géant ! Et puis le concert se poursuit, avec un groupe vraiment charismatique, qui maîtrise la scène... effets de lumières, on saute, noir, on saute, cri, on saute... c'est vraiment pas à ça que je m'attendais, et tant mieux !

Ils poursuivent avec Rally, Consolation Prizes et également North, morceau uniquement instrumental, voyage mélancolique, là aussi, une petite pause, un petit temps d'arrêt... un rêve. M'enfin, mais où est Second to None, bordel? Dans mon cul, apparemment, puisque qu'après seulement une heure et demi environ, Thomas nous remercie une dernière fois, et ils s'éclipsent discrètement... c'est tout ? Pas moyen, le public se met à applaudir, siffler, scandant leur nom. Et puis, on voit un des guitaristes et le chanteur qui reviennent... ils enchaînent deux morceaux (que je connais pas, merde alors) en duo, et puis Thomas nous lance "si vous voulez que le reste revienne, criez plus fort".



Je vous laisse imaginer le carnage. Bref, le groupe revient, et recommence à jouer, un morceau, et puis... "cette chanson est la dernière... elle s'appelle Second to None"... on entendra un seul blaireau crier alors "ouaaais", "bwaaah", ou encore "the High Jolt, connard !". Je vous dis même pas qui. Ils partent dessus et on finit de se défoncer. Et puis, ils enchaînent sur un autre riff, un autre morceau... le chanteur passe par dessus les rambardes de sécurité et descend dans le public.

Public qui ne comprend rien, ce qui nous laisse le temps d'avancer jusqu'à Thomas, une tape sur l'épaule, et on reste à ses côtés... il se baisse, disparaît dans la foule, remonte, puis arrête de chanter... et il commence à sauter, entraînant la salle toute entière avec lui pendant les 30 dernières secondes du concert ! ENFIN, ça bouge ! L'extase, le kiff, le pied, tout ça... par contre, je crois bien avoir foutu ma main dans le pantalon d'une fille sans faire exprès ; si elle passe par ici, qu'elle m'en excuse. Si, c'était involontaire !

Et puis tout s'arrête, et ils s'en vont. Fin. Vraiment, excellent, une musique qui tient la route, des gars proches du public... le genre de groupe qu'on retourne voir le plus possible ! A quand un nouveau passage en France, hm ?


Les enfants,
le 30 novembre prochain,
je vous parlerai de Dionysos.
En attendant, soyez sages et apprenez bien vos leçons.

PS : mention spéciale à la nana à ma droite, groupie de première, toute gênée, flippant d'être décoiffée, et puis toute folle quand "sa" chanson arrive... mort de rire... qui plus est lorsqu'elle est allée se plaindre de moi à sa copine. J'adore. Ah, et idem pour un père de famille qui, marchant devant nous quand on sortait, s'est plaint des gens qui "bougeaient"... bon, on les invite au concert de Dionysos, histoire de "bouger" un peu, hmm ?

mercredi 18 octobre 2006

Doucement, très doucement, toujours très doucement...

Bon, aujourd'hui je fais tourner un truc que j'avais écris à l'occasion de Noël 2005, certains l'auront peut-être déjà lu, d'autres non, m'enfin. N'hésitez pas à laisser vos avis, parce que je me sens seul par ici. Quitte à parler pour soi, autant le faire pour les autres... c'est une façon détournée de vous faire le "lhaschaient dhaient kaument laul" blogique, que je déteste lire... putain, si je devais être un schtroumpf, je serai un mélange de schtroumpf grognon et de schtroumpf à lunettes.

A part ça, j'ai édité le message précédent, j'y ai mis une vidéo de grimpe, jetez un oeil. Et aujourd'hui, j'ai vu Renaissance, sorte de polar tournée en motion capture : une sorte de principe utilisé dans Le Seigneur des Anneaux, notamment pour créer Gollum. En fait, plusieurs capteurs de lumière sont posés sur les acteurs, ce qui permet d'obtenir une structure squelletique sur ordinateur, autour de laquelle on brode des personnages, et des acteurs.
Le film est donc une prouesse technique, puisque là où les apparitions de Gollum sont de courte durée, Renaissance dure 1h30. Ca fait mal au cul. Il est assez bien réalisé, et est un peu un mélange de film des années 80 (notamment pour ce qui est musical, je trouve), de film d'animation, surtout pour le dessin, évidemment, et également de roman d'anticipation.

Ouaip, parce qu'en fait, l'histoire se passe dans le Paris de 2054. Je ne vous raconte pas le scénario, plus ou moins classique pour un polar, mais quand même assez intriguant, mystérieux, sombre quoi... avec une fin qui change un peu des Happy Ends. Vala. Quelqu'un a entendu parler d'Immortel, un film d'animation, ou l'a vu, par la même occasion ? Il me branche assez, j'aimerai savoir ce qu'il vaut. Bon, je vous file tout ça et je bouge. Soyez sages.


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Demi-pause

La neige tombe doucement, très doucement, toujours très doucement, en formant des spirales, ou des vagues imaginaires ; puis elle atteint la cime des arbres, le sol déjà blanc, et le temps semble s'arrêter, gelé dans cette atmosphère étrange mais reposante.

J'ouvre lentement les yeux, un flocon se pose sur mon oeil gauche ; je le referme, puis je cligne des yeux, et les ouvre de nouveau. Le fait que j'ai l'impression que mille aiguilles me transpercent le dos, la nuque, et tous mes membres me fait comprendre que je suis allongé sur la neige. Les bras et les jambes écartés, je suis comme un enfant recueilli par sa mère. Mais la mère a froid, alors je me lève doucement, très doucement, toujours très doucement. La neige gelée me retient, mais je préfère me lever. Une fois debout, la première question qui me vient à l'esprit est de savoir où je me trouve. Je me souviens vaguement d'une sortie dans la ville blanche, lumineuse et agitée ; du bruit, de la foule, de la nuit et de la neige. Mais la suite m'est inconnue, ou plutôt ne me revient pas en mémoire. Je relève la tête, et fais un tour sur moi-même doucement, très doucement, toujours très doucement. Le paysage est figé dans sa pureté, et partout je ne vois que du blanc : le ciel m'est caché par ces lourds flocons qui tombent, autour de moi ne s'étend qu'une plaine, sur laquelle dominent fièrement quelques arbres, et le sol est immaculé à perte de vue. A moins que... j'aperçois au loin, derrière ce voile de neige, j'aperçois une forme noire, immobile. Je n'ai pas vraiment envie de rester là, alors j'avance, doucement, très doucement, toujours très doucement.

La neige tombe toujours, et j'avoue que je commence à m'inquiéter. Il n'y a aucun signe, aucune trace d'une quelconque habitation, ou d'une forme de vie, aucun oiseau dans le ciel, aucun mouvement autre que la chute de la neige, autre que mon corps qui avance vers ce qui ressemble de plus en plus à une construction humaine, de trois mètres de haut sur deux mètres de large environ. C'est une plaque de marbre noire, entièrement noire, à l'exception d'un cercle de marbre blanc, d'un diamètre d'environ cinquante centimètres. Il y a deux aiguilles dessus, immobiles, figées vers le ciel. Je respire doucement, et m'apprête à poser la main sur la plaque. Mais quelque chose me retient, je remarque un détail. La neige fond instantanément en touchant le marbre. Les gouttes coulent doucement, très doucement, le long de la pierre, touchent le sol, et gèlent instantanément. Il doit faire froid. Pourquoi n'ai-je pas froid? Je ne me pose pas la question plus longtemps, et je commence à faire le tour de la structure qui me domine de toute sa grandeur, comme un souverain que rien ne peut atteindre, même pas la nature, armée de ses flocons. Je baisse les yeux, et je remarque que je ne porte pas de chaussures, ni de chaussettes. Mes pieds sont nus dans la neige, mais je n'ai pas froid. Que se passe-t-il? Où sont passés les quartiers illuminés, les passants pressés et joyeux, les agressions, les meurtres et ma raison? Je dois rêver. Oui, je rêve probablement. Mais c'est toujours ce que l'on se dit quand... comment définir cela? Quand on se retrouve dans un endroit inconnu, et qu'on pense pendant un moment que tout cela n'est pas normal, qu'il y a intervention de forces qui nous dépassent. Pendant un moment... quelques secondes... c'est trop long, ce n'est plus un hasard.

Je me retrouve au dos de la structure, et je lève les yeux. Je recule brusquement, je trébuche, et je m'étale doucement dans le voile neigeux. Je pleure, et mes larmes gèlent en touchant le sol. Je me relève, sans pouvoir contrôler mes pleurs. Pourquoi n'ai-je pas peur? Pourquoi suis-je si calme? Mon corps est effrayé, mais ma raison semble déjà avoir tout compris, et tout accepté.

Car, dans le marbre, c'est mon nom qui est gravé, en grosses lettres blanches.

Je fais à nouveau le tour de la plaque, et j'aperçois l'horloge. Je m'en approche doucement, très doucement, toujours très doucement. Je me rappelle de tout, la promenade dans la ville, les mannequins de père Noël attaquant les maisons, la neige qui craque sous mes pieds ; je lève doucement ma main vers les aiguilles qui viennent de repartir ; puis l'achat de mes cadeaux, la sortie du magasin, le don fait à une association quelconque ; doucement, très doucement, toujours très doucement, je touche l'horloge ; et la voiture qui me renverse violemment. Il y a un choc.

La neige tombe doucement, très doucement, toujours très doucement en formant des spirales, ou des vagues imaginaires ; puis elle atteint le toit des immeubles, le sol déjà blanc, mais le temps ne s'arrête pas.

J'ouvre les yeux. Je ne sens ni mon dos, ni ma nuque, ni mes jambes, ni mes bras. Le choc a été rude, et je suis allongé sur la route, dans la neige. Le ciel est noir, des étoiles brillent malgré la lumière de la ville. Des passant s'approchent. Je vois un homme déguisé en père Noël penché sur mon corps qui me parle, et un autre debout, les yeux pleins de larmes, une clé dans la main. Le brouhaha me surprend, je préfère le silence de la plaine. On arrache mon pull, on ouvre ma chemise. Je suis nu face à l'armée de flocons. Ils se posent doucement sur mon torse, mais ne fondent pas. J'ai froid. Enfin, j'ai froid. Le bruit commence à s'estomper, ma raison ne me laisse pas encore, minuit sonne au clocher, les illuminations brillent toujours, les grands magasins m'entourent et m'éclairent, les gens me regardent, j'ai envie de retrouver la pureté de la plaine, je n'entends plus rien, je n'ai plus froid, tout devient flou, je vois la neige qui tombe doucement, très doucement, je ferme les yeux.

Toujours très doucement.

dimanche 15 octobre 2006

Plus haut ?

Bon, après vous avoir parlé de tout, de rien, de la Belgique, de rien, de sujets pseudo-philosophiques, de rien, je voudrai vous parler un peu d'un des loisirs qui me prend le plus de temps, la grimpette, ou escalade, pour les non-initiés (ou encore alpinisme, mais là c'est vraiment se compliquer la vie, mais peut-être que ça fait plaisir à certains, m'enfin), et cette phrase est longue et vraiment stylée. Prout.

J'ai pas envie de faire mon branleur en vous en parlant comme si c'était mon sport à moi, dans lequel je suis le meilleur, et tout ça. Donc je vous en parlerai seulement comme du sport dans lequel on s'éclate le plus ; en gros si vous voulez des informations sur tout ce qui est cotations, niveaux, réglements, concours de chat-bites, vous allez sur le site de la FFME. Sinon, tant pis. Donc, pour en revenir au sujet, hm, vous pouvez oublier vos championnats de foot à la cons, vos matches pleins de hooligans, vos compétitions qui cassent le cul : la grimpe, c'est juste de la pure éclate, des délires entre potes, des squats, des compétitions-que-même-qu'on-s'en-fout-de-gagner. Le trip.


(ci-dessus, compèt' à What's Up, tous en admiration
devant un type qui devait sortir une voie bidon,
comme quoi avec l'escalade on s'éclate, hein)

J'avais quelques vidéos, mais apparemment elles sont sur un autre PC, je vous les ressortirai à l'occaze, si ça en branche certains... je vais faire pêter mon FTP sinon.
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18/10/06 : j'ai retrouvé une vidéo de David, grimpeur aujourd'hui parti bosser en tant que guide de montagne qui essaie de sortir une 6b/6c (qu'il a quand même finie, bien vu). C'est ici.
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A part ça, l'escalade se pratique entre potes ; j'ai quelques photos sous la main, j'en présente vite fait quelques uns :





Kamel, gentil garçon. Meilleur grimpeur du club ?








Saïd, gentil garçon aussi. Meilleur chat-bitteur du club ?






... et, euh, en fait, j'ai que ces deux photos. Merde, j'ai l'air con là. Bon, tant pis, j'en rajouterai d'autres plus tard. Les autres, je vous aime. Voilà, ça c'est fait, donc... ah, ben c'est tout.

Bonne soirée les enfants,
et n'oubliez pas que dans la vie,
il faut toujours être sage et écouter la maîtresse.


PS : faudra vraiment que je pense à faire des trucs plus constructifs. Bon, j'éditerai cet article quand j'aurai de quoi le faire, repassez dessus de temps en temps, hm. Et sinon, modification du thème de la page : Compo 141006, un truc au piano que j'ai fait hier, j'ai eu une pulsion, comme ça, voilà. Et comme j'ai besoin d'avis, les autres sont bienvenus, alors profitez-en. Sinon, petite phrase qui m'est revenue en tête il y a quelques jours et dont la provenance reste inconnu : "va crever en enfer avec les démons qui t'ont engendrés". Oui, ceci est hors-sujet... c'est un post-scriptum, après tout.

lundi 9 octobre 2006

Philosophie de comptoir

L'évolution de certains faits est assez étrange ; il y parfois des choses qui paraissent irréalisables, chimères... mais tout change, et nos rêves, nos idéaux, nos souhaits peuvent parfois devenir réalité.

Ouais, je sais, c'est tout con, mais c'est comme ça, et même moi qui aurait tendance à le nier, ben je suis bien obligé de l'admettre ; le changement, des fois, c'est cool. Je sais pas si on peut parler de modifications importantes, mais je sais en tout cas qu'un changement n'est jamais un évènement à prendre à la légère, tout comme il n'est jamais vain.

Je ne sais pas si je déteste le changement. Après tout, glander dans sa petite bulle, c'est vraiment le pied... quitte à laisser passer tant de choses ? Mouais. Bouger son cul, parfois, c'est mieux. Souvent. Prendre le train à temps, rattraper son passé, tant de choses qu'on laisse de côté, et qu'on regrette parfois.

Si la vie n'est qu'un voyage, autant marcher un peu, et voir plusieurs horizons, au lieu de rester assis à contempler les mêmes montagnes ; autant se lever, faire quelques pas, et voir, découvrir, tout ce bordel. Et la théorie du développement, de la naissance de l'Homme, se fonde bien sur le changement. J'ai besoin de voir la route, mais de ne pas laisser derrière moi ces paysages devant lesquels je suis resté longtemps, j'ai besoin de bouger un peu, de voir ce qu'il y a ailleurs... et puis je reviendrai.

C'est marrant, on dirait une annonce de suicide. Ca va encore être un coup de pub pour TF1 et la base d'une putain de controverse, tout ça. Ouais, enfin, faudrait encore que je crève. C'est pas gagné.

Morale : les enfants, il faut dormir la nuit

PS : euh... non, juste parce que j'aime bien faire des post-scriptum. Ca tue.

lundi 2 octobre 2006

Un peu plus au nord...

Alors que l'Union Européenne se modernise, et que nous sommes aux portes d'un futur prometteur, aux allures de Guerres Mondiales et de champignons atomiques, il y a un pays qui attire mon attention, justement par la sauvegarde de ses valeurs - authentiques - et son savoir-vivre qui mérite le plus grand des respects.

Ce pays, c'est la Belgique. Yep, yep, yep, le pays de la frite, de la bière, et de l'accent qu'on aime tant, une fois. Ouais, et moi j'adore ça, les frites. Surtout avec de la sauce au poivre. Enfin, bref.

Il s'avère qu'au cours de mes nombreuses pérégrinations, je me suis rendu plusieurs fois là-bas ; ce qui est un peu normal puisque j'habite à quelques kilomètres de la frontière. Et il y a plusieurs éléments intriguants dont j'aimerai vous faire part.


1. La nourriture belge :

Il semblerait, selon certaines études récentes, que les belges aient une alimentation différente de la nôtre. En effet, là où nous consommons des plats tout à faits sains et normaux (foie, langue de boeuf, cuisses de grenouille, etc.), eux s'intéressent plus aux frites, aux hamburgers, aux carbonades, au pickles, et à la bière, comme le prouve cette série d'images :









... euh, non, ça c'est la quiche de Grégoire, je fais n'importe quoi moi.



Enfin bref, la nourriture belge, nous on aime ça :




(là je suis content)






2. Les patronymes belges :

Une autre particularité belge qui est assez surprenante concerne les patronymes et plus généralement les noms belges, à l'image de ceux donnés au rue (Vanderszpaetenstraat, Patatzstraat, par exemple), ou encore de certains noms d'entreprises, tirés probablement de patronymes de grands directeur :



(remarquez la pose de péripat' de notre ami Grégoire, apparemment à la recherche d'une frite pour passer la nuit)





3. La faune belge :

En effet, loin des gentils petits moutons et autres panthères en rut qu'on peut trouver dans les magnifiques campagnes de France, la Belgique abrite de nombreuses espèce d'animaux, aux allures étranges et fantastiques (pas dans le sens "woow", dans le sens "brr", quoi). Eh oui. Faisons ensemble un rapide tour d'horizon de ce zoo diabolique :



Ici, un spécimen de... d'éléphant en bois (non, vous ne rêvez pas), que j'ai réussi à apprivoiser au prix de nombreux efforts. Il est gentil, je l'ai appelé Stanislas.






Ci-contre, un spécimen de Stanislas en plus petit. Il s'appelle Stanislas Junior, et se fait ici dompter par un Grégoire en folie. Si, si.





Voici enfin, suite à une chasse longue de plusieurs mois, une photo du célèbre canard à crête, plus communément appelé le canarus crêtus, espèce en voie de disparition, qui a pour habitude de disparaître. Ca tue.






Et voici ma soeur.






4. Les effets nocifs d'un trop long séjour belge :

Plusieurs études scientifiques ont en effet prouvé qu'un trop long contact avec un environnement belge pouvait avoir des conséquences néfastes sur le plan physique mais aussi psychique. Certains troubles du comportements (défaillance mentale, schyzophrénie, délirium tremens belgus) et modifications physique (estomac recouvert d'une substance supportant de fortes doses de pickles, développement du ventre, etc.) peuvent avoir, à long terme, des conséquences mortelles, ou pire, mener à une transformation totale en belge. Voici quelques photos qui prouvent ces dires (ces images peuvent choquer les plus sensibles):





Grégoire, 17 ans, a attrapé le syndrôme dit de la trisomie belge (belgus 21), voyant des frites partout, et surtout là où il n'y en a pas (12 heures d'exposition).







Paul, 17 ans, a contracté le syndrôme dit du je suis assis sur un monument aux morts et je suis content (monumentus contentus), et est content (12 heures d'exposition).




Grégoire et Paul, 17 ans toujours, ont contracté la maladie du sable (sandus communius), qui consiste en une communion complète avec le sable belge les nuits de pleine lune (18 heures d'exposition).







Photo particulièrement choquante, nous montrant ici un cas très rare de maladie dite de la personnification (tobius or not tobius), qui s'extériorise par le fait d'écrire son prénom à l'aide de substances corporelles, et d'être content (48 heures d'exposition).






Ci-contre un cas de schyzophrénie avancée (schyzophrénius avancius), le sujet se prenant pour un taliban en reconquête d'une Belgique laissée aux mains des flamands (65 heures d'exposition).





Après 7 jours d'exposition totale, nos deux sujets ont totalement sombré dans la folie, avec la manifestation d'une forme terminale de delirium tremens belgus (euh... delirium tremens belgus), qui conduit irrémédiablement à une transformation en belge.
Images choquantes, j'en conviens.



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Nous voici arrivés à la fin de cet exposé sur cet ovni européen qu'est la Belgique. J'espère que dorénavant, vous saurez à quoi vous attendre en franchissant la frontière qui vous sépare de ces terres où la frite et la bière sont reines... par contre, je peux vous affirmer que des vacances là-bas, avec un pote, deux grattes, et de quoi s'amuser un peu... ben ça tue.

"Frite un jour, frite toujours."
Papy Cossement

PS : amis belges, je vous aime.