jeudi 10 décembre 2009

"Tu vois un rat, un port ? Alors pas de rapport"

L'immensité nuageuse me ferait presque frémir,

Les jours se suivent, les jours sont les jours, après tout. Ca serait ce qu'on appelle la "vie", ou un truc comme ça.
Dans cette "vie", ou truc comme ça, il faut s'accrocher. Suivre le mouvement, adopter le rythme, ne pas être seul et plein de trucs comme ça.

Faut en vouloir ! sinon, la vie, elle vous bouffe. Désespoir, autarcie, solitude, sont des mots à jeter sous le pavé. Le pavé, on le prend, et on martèle tout ça jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une bouillie.



La bouillie, on peut la donner aux cochons, si on veut. Ou on la garde en souvenir, mais c'est une mauvaise idée.

Dans la vie, on peut décider de s'asseoir, de savoir, de saigner. Ca fait trois mots en S, un peu comme Stupide, ou Super. A vous le choix.

Le choix, on peut le donner aux cochons, si on veut. Ou on le garde au chaud, précieusement, en attendant l'occasion où il se révélera vertueux.

La vie, c'est souvent dur, rarement joyeux. Il faut 5 idées positives pour en effacer une seule de négative, vous imaginez le boulot ? C'est pas facile de trouver des pensées positives ("youpi j'ai fait la vaisselle" ? "cool je prends le métro" ?)

Le plus simple, c'est de ne pas laisser entrer du tout les idées négatives. En fait, les filtrer. Voilà, en prendre une ici, une là, pour se donner une petite idée du désespoir et se dire "en fait, ça va pas trop mal".

La vie, c'est un état d'esprit ; on l'appréhende comme on peut, mais l'appréhender avec le sourire peut se révéler gratifiant.

Voilà pourquoi j'ai un humour de merde.