samedi 13 décembre 2008

Réflexions hivernales

L'hiver, c'est toujours une saison étrange, un subtil mélange de mélancolie et de fin du monde. En partie parce qu'il fait noir tout le temps, c'est vrai. Mais, à l'inverse des mecs qui vous parleront de "chaude après-midi d'été" pour commencer une histoire, beaucoup d'autres évoqueront les "douces soirées d'hiver", ou les "matins frais d'automne".

Tout simplement parce l'été n'évoque rien de magique à proprement parler : on se rappelle tous de vacances avec les potes, de délires terre à terre, de soirées étoilées, d'un grand soleil qui éclaire tout, sans laisser une trace d'ombre.

L'hiver est plus mystique, plus étrange, porteur de contes, de légendes, à commencer par celle de Noël - seul moment de l'année où les rues sont décorées. L'aspect commercial, qui a pris le dessus sur les racines concon-chrétiennes de cette fête, plonge tout un chacun dans ce qu'on aime appeler "l'esprit de Noël".
La neige, qui se fait souvent désirer plus longtemps que le soleil d'été, est, quand elle arrive enfin, une source de joie pour les gamins et un moyen de gueuler encore une fois pour les travailleurs aigris. C'est un doute qui plane et qui donne à chaque jour froid une dimension palpitante : "neigera, neigera pas ?". Et quand il neige - fait rare dans le Nord - les rues deviennent un immense territoire de jeu ; les enfants arrivent à l'école blindés de neige, les plus vieux affrontent le verglas à grand coup de jurons.

Je ne vous décris pas pour autant un hiver idyllique, rempli de joie et de cris d'enfants bien nourris. L'hiver, dans toute sa splendeur, se retrouve dans la froide solitude, dans "les soirées près du feu", mais sans feu. L'hiver, c'est un rêve éveillé, où le cerveau, gelé, n'a pas d'autre solution que de se réchauffer dans des délires mélancoliques.

On se rappelle sans doute mieux les souvenirs d'été, mais rien n'est plus voluptueux que de retrouver la sensation de l'hiver, l'odeur du froid et les doigts gelés. Rien n'est plus agréable que de marcher sur la neige grise des rues polluées.

Si j'aime autant l'hiver, c'est peut-être parce qu'une plaine vide recouverte de neige représente plus mon inconscient qu'une piscine remplie de gamins en maillots.

samedi 25 octobre 2008

Réflexions vaines et inutiles #3

Moi, je fais de la musique. Enfin, j'essaie. Le problème, avec la musique, aujourd'hui, c'est que pour se faire connaître, il faut se formater la gueule. Il faut être carré dans le rythme, avoir des trucs construits, et surtout chanter bien, ce qu'évidemment je ne sais pas faire.

Le truc, c'est que la musique reste pour certaines personnes, moi y compris, un moyen d'expression totalement personnel et incompréhensible. J'appelle ça la "mystification lyrique", parce que les paroles de certaines chansons ont une signification A pour leur auteur et une signification B pour le reste du monde.

Toujours est il que malgré les perles que nous pondent certains groupes, on bouffera toujours de la Star Ac', de la variété française et du RnB ou du rock que même c'est pas le groupe ou le chanteur qui a écrit sa musique, mais un autre mec dont on entendra jamais parler.

Aujourd'hui, donc, pour débarquer sur le marché français du disque, les artistes n'ont plus que quelques solutions. La première, c'est de passer par une émission à la con, la deuxième, d'être le fils d'une star ou d'un producteur, la troisième, de se faire connaître par ses propres moyens : internet ou IRL, "in real life".

On pensera bien sûr à remercier My Major Company, qui permet de lancer des artistes inconnus (même si Grégoire a pondu du nian nian), mais on évoquera également My Space Music, qui reste la meilleure façon de dénicher du bon.

Donc, si vous voulez dénicher du bon, allez sur myspace. Si vous voulez dénicher du moins bon, voilà le mien : www.myspace.com/universparallele.

Ceci n'était pas un message publicitaire caché.

vendredi 24 octobre 2008

Dépressions vaines et inutiles #1

Moi, je me demande comment commencer un texte dans lequel je veux dire que je m'ennuie. Parce qu'en plus, c'est pas franchement drôle de parler d'ennui, on se fait chier assez rapidement.
Ou alors, je peux écrire un poème spirituel/politique/lyrique, ce genre de truc, mais un poème ça reste personnel, et en plus je suis pas chaud pour un poème. Et puis "poème" ça me fait penser à "poêle", donc à "poil", et du coup ça a une symbolique dégueulasse.

Je me rends compte, je cite, qu'il est "plus facile de se prostituer que de trouver du travail" (ouais, c'est cité de moi, je sais, c'est super stylé, merci, ouais, youpi, ah ah), qu'il est plus facile de trouver du travail que de rencontrer des gens intéressants, qu'il est plus facile de rencontrer des gens intéressants que de s'amuser dans la vie, et qu'il est plus facile de s'amuser dans la vie qu'être heureux.

Je me rends compte que je suis une grosse flemme. Je me rends compte d'autres trucs dont je ne parlerai pas ici, comme ça je reste mystérieux.

Ouais, en fait ça va pas en ce moment, quoi. Je sais, ça en dit pas long, mais en même temps, j'ai toujours insisté sur le fait que ce blog était personnel (d'ailleurs il n'est lu que par deux personnes, coucou les filles). Mais en même temps, s'il est personnel, ça ne sert à rien qu'il soit sur internet. Ca veut dire que je m'adresse quand même à du public, puisqu'en plus je soigne mon style. Donc ça veut dire que je devrais développer. Développons, ce qui permettra peut-être à quelques uns de porter un regard objectif sur leurs problèmes à eux et d'en trouver les solutions.

1. ennui, lassitude, symptômes avérés et reconnus de la déprime dite passagère : s'occuper.
2. difficulté à rencontrer du monde : faut que je prenne plus de douche, que je m'habille chez Jules, que j'aille en boîte, et que je sois gentil.
3. manque d'objectif : faut que je trouve un objectif.

Voilà, voilà.

dimanche 12 octobre 2008

Réflexions vaines et inutiles #2

Moi, j'aime bien la bédé. J'aime bien Lewis Trondheim, aussi. Enfin, j'aime pas mal ce qui se fait sur le net, que ce soit des planches à la va-vite ou des quotidiennes.

Mais voilà, moi je sais pas dessiner. Alors c'est vrai qu'avec les mots, on peut raconter pas mal de choses, mais ça vaudra jamais une bonne case de bédé. Du moins, dans l'idée que j'ai de raconter des histoires inutiles grâce au dessin.

Je pourrais apprendre à dessiner, mais je n'y arriverai pas. D'ailleurs, ce sont toujours les droitiers qui dessinent le mieux. Les gauchers sont plus branchés musique, écriture, sport, ou rien du tout.
Alors, je pourrais devenir droitier, mais j'y arriverai pas. Parce qu'en fait, si j'avais voulu le devenir, j'aurais dû m'y mettre dès le début, et puis de toute façon les droitiers ne savent que dessiner ou être prof. Y a que les profs de sport qui sont gauchers.

Mais c'est vrai qu'être prof de sport ça peut être sympa.

... mais qu'est-ce que je raconte, moi ?

Enfin bref, je suis totalement bloqué. Soit je me mets à vendre mon corps et je me paie des cours de bédé avec les gains, mais il faut aussi que je prenne des cours de chant, et puis j'ai la fac', et la bouffe, le papier toilette et la bière à payer. Vendre mon corps, ça me rapporterait pas assez.

Ou alors, je pourrais devenir ami avec une vieille, la tuer dans son sommeil, et empocher le legs qu'elle m'aurait donné par le biais de son testament. Ouais, mais nan, ça prendrait trop de temps, surtout qu'une vieille c'est long à comprendre.

En même temps, est-ce que j'ai besoin d'argent ? Je peux aussi me débarasser de tous les problèmes typiquement humain, faire corps avec la nature et mourir d'une grippe.
Ouais, mais mourir d'une grippe, c'est la honte quand même. Donc ça, c'est pas possible.

Et puis merde, je sais même pas ce qui est possible. C'est possible de vous emprunter ceci, c'est possible d'utiliser vos toilettes, c'est possible, GNA, GNA, GNAA.

Ah, j'ai une idée. Je me prostitue, comme ça je me fais repérer par un producteur de film porno ; j'en réalise la musique tout en jouant dedans, je tombe sur une actrice qui sait dessiner et qui m'apprend, puis je fais fantasmer les vieilles quand le film passe à la télé, du coup y en a une qui me file son legs (et son corps, échange de bon procédés même s'ils sont vieux), ensuite je joue un prof de sport dans un film indépendant super stylé genre "Entre les Murs", le truc trop contemporain que personne ira voir, mais que les gens qui l'auront vu ils se diront "je suis trop culturé d'être allé voir ce truc, même si j'ai rien compris" et même qu'après ils demanderont à tous leurs amis "tu l'as vu ce film ? Nan ? Ah, ben tu rates un truc, t'es pas très culturé toi !", tu vois, quoi, enfin voilà, et puis après je m'enfuis sur une île déserte pour finir mes jours, en ayant bien pris soin de devenir droitier et d'emporter assez de provisions pour ne pas avoir à manger des fruits pourris qui filent la grippe.

... ben voilà, c'était pas compliqué.

samedi 11 octobre 2008

Réflexions vaines et inutiles #1

Quand on me dit que la cigarette tue lentement, je réponds qu'il vaut mieux vivre intensément et mourir jeune plutôt que se tuer à ne rien faire.

C'est l'un des nouveaux faits de société, de ceux qui animent les foules, bla bla. Après les séropositifs, les homosexuels, les noirs, les athées, voilà le tour des fumeurs. Quel vice ! Si je demande à l'Etat son avis sur la question, il me répondra que Marianne ne fume pas, que fumer tue, que le tabagisme passif, que ceci, que cela, et qu'il faut éradiquer les fumeurs.

Le nouveau délire en date de nos politiques va encore plus loin... en juin 2008, et de façon très discrète, une proposition de loi a interdit la cigarette dans une voiture, en présence d'un mineur de moins de seize ans (1). Alors, faut qu'on m'explique : la cigarette pollue, mais pas la voiture ? Le nuage de pollution qui flotte au-dessus de Paris est un paradis pour nos poumons ?

Maaais non, les mineurs de moins de seize ans ne DOIVENT pas fumer... d'ailleurs, ils ne devraient pas sortir le soir, se coucher après 22h, manger gras/sucré/salé/tout court, avoir des relations sexuelles, rire, parler, réfléchir.
M'enfin, après 16 ans, ça va, la fumée n'est plus un danger. En fait, non, l'adolescent a le choix ! Il peut ainsi décider de monter ou non avec un fumeur, ou encore décider de vivre dans une bulle stérile tout au long de sa vie, de ne pas sortir de chez lui, et de ne pas regarder TF1, et puis aussi de ne pas téléphoner, parce que téléphoner tue, et puis en fait, tout tue.

On observe, depuis plusieurs années la naissance d'un nouveau concept : le capital santé. Vivre sainement, vivre mieux, vivre vieux, se lever à 7h pour se coucher après le nanard de 21h, respecter ses voisins et boycotter le MacDo. Par contre, un verre de rouge deux fois par jour, c'est bon pour le corps.
Quant à l'Etat, il surveille gentiment et naïvement ce peuple docile et travailleur. Tuez-vous à la tâche, le travail, c'est la santé, ce genre de truc.

Un monde de vieux, voilà ce qu'il nous faut. Mais des vieux non-fumeurs.

(1) http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion0986.asp

samedi 13 septembre 2008

Le bon, la brute et le truand

On me reproche beaucoup de choses.

On me reproche d'être égoïste, narcissique, égocentrique, d'être un flemmard de première, de ne pas mettre de lait dans mes céréales ; on me reproche de ne pas assez écouter, de ne pas assez parler, on me reproche de ne pas tout le temps être là, de ne pas avoir d'assez bonnes notes, on me reproche de travailler, de ne pas travailler, on me reproche beaucoup de choses.

Que voulez-vous, hé ! le monde n'est pas parfait. Il y aura toujours des gens "biens" et des gens "mauvais". Il y aura toujours des gens comme vous et des gens comme nous, les gentils et les méchants, les purs et les pourris.
Et on a beau être compréhensible et prêt à évoluer, rien n'y fait : on conserve toujours ses gênes de mauvais. On passe toujours pour le méchant.

Enfin, je suis peut-être méchant. Il le faut, non ? Soyez gentils de votre côté, altruiste and co, si ça vous plaît. Voyez votre vie comme un idéal à atteindre, considérez le reste du monde comme un troupeau à instruire. Ou encore mieux : voyez les autres comme des mentors, cherchez la connaissance, cherchez des amis, des bons moments, du rire et de la joie, inscrivez-vous au Club Med et apprenez les paroles du prochain tube de l'été.

En réalité, faites ce que vous voulez. Vraiment tout. Mais ne venez pas me reprocher d'être ce que je suis. Ne venez pas me reprocher de vivre pour moi, et de ne rien attendre de vous. Ne venez pas me reprocher d'afficher mes défauts, là où vous les cachez par hypocrisie. Ne venez pas me frapper par derrière. Démerdez-vous, je ferai de même.

Alors, oui, c'est sûr, on a tous besoin d'aide ; mais chacun différemment. Certains la demandent en permanence, plongés dans une vie en melting-pot. D'autres n'en ont que rarement besoin.
Ce n'est pas une question de fierté. Au contraire. Les gens naissent et grandissent, se forgent et évoluent. Ne pas vouloir reçevoir d'aide est le meilleur moyen de dire "laissez-moi me débrouiller, je ne veux pas vous embêter avec mes emmerdes, je vous appelle si je me plante".

Il est impossible pour quiconque d'affirmer vivre parfaitement. Tout le monde a le même nombre de qualités et de défauts. On les voit juste plus ou moins. Ca s'appelle généralement "l'art de l'hypocrisie" ou encore "l'art de la manipulation".
Pour savoir si vous êtes dans l'une ou l'autre de ces catégories, réfléchissez juste un petit peu : vous arrive-t-il de vous dire "ah, je suis trop fort, je dupe le monde entier !" ?

C'est très facile de critiquer les gens qui sont vrais. Très facile de couler tout ce qui passe en se prenant soi-même pour le sous-marin. Très facile de s'afficher en effaçant les autres.

Faites ce qu'il vous plaît. Mais sachez juste que s'acharner à manipuler le monde est le meilleur moyen de ne plus le voir.

Ceci n'était pas un coup de gueule, ni une attaque visant quelqu'un en particulier ; je mets mes pensées sur papier pour en rire dans quelques années. Que vous ayez lu ce texte ou pas, je m'en fous un peu.

M'enfin, bon.

Le Chat Noir (futur prix Goncourt - Renaudot - Peugeodot)


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La vie n'est faite de rien. Que de néant et d'illusions. Les passants qui s'acharnent sur les trottoirs ne sont que des ombres en mouvance. Comme un trop-plein de lumière ; une lumière aveuglante, une croyance inutile et des peurs devenues espoir.
L'homme est la seule espèce à ne pas en avoir conscience. Caché derrière ses livres, il étudie la pluralité des espèces, la pollution, le savoir-vivre et la torture. Il ne voit pas ce qui se passe, il ne lève pas la tête pour lire la reliure. Tous ses bouquins sont marqués d'une croix noire.

"J'avoue m'être levé ce matin d'humeur massacrante. Quand j'ai ouvert les yeux, je n'ai vu que les murs blancs de ma chambre, rendus gris par l'obscurité. Une faible lumière perçait à travers la petite vitre entrouverte. Le genre de petite vitre derrière laquelle, la nuit, se cache toujours un monstre à tête de cul, ou une vieille aux dents jaunis. Sans la pomme, parce que Blanche-Neige n'habite plus ici.
Bref ; forcé de me lever, j'enfile quelques fringues et descends au rez-de-chaussée. Bon, si je te fais chier tu me le dis, ok ?

- Hm hm.

- Nan, parce que si c'est pour que tu me fasses la gueule après, c'est pas la peine.

- Ouais, nan, c'est bon, vas-y, j'écoute.

- Bon. Ok. Donc, je descends... t'écoute, hein ! donc, je descends, et là je tombe sur mon chat, qui dort au milieu du couloir. Je sais pas ce qu'il foutait là, mais il m'a encore plus foutu le cafard. Il me regardait avec ses deux yeux à la con, un truc du genre "bonne journée, je dors jusqu'à ce soir. Ron ron."

- Je vois le truc.

- Me coupe pas s'il te plaît, c'est déjà assez soûlant comme ça.

- Je te coupe pas, je te dis que je suis d'accord bordel.

- Ca sert à rien de me parler comme ça, et puis si c'est pour taper une gueulante, c'est pas la peine.

- C'est jamais la peine avec toi ! Prends la peine de te la donner, la peine !

- ... de quoi tu parles ? Arrête de jouer avec les mots, te cache pas derrière tes trucs de prof de français, là !

- Ouais, t'es juste trop con pour comprendre.

- Comprendre quoi ? Que t'es lourd avec tes conneries ?

- Mes conneries, c'est les miennes, je fais ce que je veux avec. Et si tu me trouves lourd, t'as qu'à te foutre assez loin de moi pour pas participer à mes conneries.

- Très bien."

Il s'en va, et personne ne sait pourquoi. L'homme fuit, abandonne ; trépasse. Pauvre homme, pauvre petit homme perdu dans la brume infinie de l'inconscient et de l'irrationnel, plongé au coeur d'une spirale de mensonges et de vice, pauvre petit homme, pauvre, pauvre, pauvre encore petit homme ! ô, toi qui suivais les étoiles, caressais les moutons et jouais avec les dauphins ! tu erres dans les couloirs sombre de l'errance, tu crois en les peintures de la croyance, et tu marches dans les traces de la marchance ! ...
... qu'est-ce que je commences à déconner moi !

Bon, bref, la morale de cette histoire, c'est qu'un chat ne doit jamais dormir au milieu d'un couloir. Bonne nuit les enfants !

jeudi 22 mai 2008

It's electrifying !

Hé, salut les copains !

J'ai une révélation un peu bête à vous faire ; vous savez, le genre de truc qu'on avoue que bourré.

Bon, là, deux secondes, j'écrase un moustique et je reviens.

...

...

... voilà.

Bref, bon, oui, ah c'est vrai... ben... j'apprécie énormément Travolta.

Ouais, bon, c'est nul, m'enfin moi je le trouve vachement charismatique ce mec. Un p'tit air de moi sur les bords.

Et pour ceux qui l'auront deviné, tout ça n'était qu'une introduction. Ben ouais, je préfère ça à un "bonjour" ou à un "lol slt !".

Sinon, ça va, vous ?

Ouais, cool.

Ahem.

...

Hop, et là vous vous dites que j'ai rien à dire... sauf que non !

Vous vous dites que je vais vous pondre un truc trop métaphysique sur la life, ben non.

En fait, je suis juste là pour prendre de vos nouvelles. Hé, je suis altruiste : je suis dans la merde, vous passez me voir ! ben soyez dans la merde, et je viens voir si tout va bien !

Et pis sinon, quelques news pas très importantes : un déménagement à Lille en septembre, un permis vers juin/juillet, une grosse bite et un sens de l'humour en pleine décadence.

Donc je m'amuse bien. Vous remarquerez que la chronique "Concerts" a disparu... pas que j'aie arrêté de bouger, c'est juste que je manque de temps en ce moment. Oui, je le dis à chaque fois, mais à chaque fois j'en ai plus sur le dos.

Entre les p'tites merdes quotidiennes qu'on connaît tous ("signe tes papiers, "appelle ta banque", "envoie tes notes de frais", "range ta chambre"), les exams de S2 ratés (youhou !), un mois de juillet qui s'annonce taffant au possible (zzz...), je suis un peu mort.

Mais ça va, hein, je m'éclate bien. Heineken, Poliakov et Jean-Mouloud sont des bons potes.

Mais ils ne valent pas deux famille, la première composée d'un père têtu, d'une mère qui rit de poissons, d'une soeur qui parle que de cul, d'un beauf' bassiste assidu et d'une soeur qui grandit bien ; et la deuxième composée de Buddy Pine le drogué et de Ma mie la gothique.

En fait, ils ne valent rien, puisque toutes ces emmerdes font exprès de se mettre sur ma route.

Elles tombent du plafond et s'écrasent comme des flans qu'on retournerait en enlevant la bande d'alu du fond, essaie désespérement de me bloquer, mais elles comprennent pas qu'on n'arrête pas un type comme moi.

Pas un type qui a des gens derrière lui et des rêves plein la tête.

Pas un type qui peut parler, écrire, lire et vivre sans contraintes.

Et si c'était nous qui faisions tomber les flans du plafond ?