
(on a pas idée de se foutre comme ça contre un mur)
nb : remarquez au passage le bassiste, à la masse, à gauche

(qui bouffe des petits LU)
En tout cas, chez The Clerk, ils aiment les riffs à deux accords, et ça se retrouve dans la majorité de leur compo, ou on enchaine accord A et accord B, en arpège ou en un peu plus bourrin. On remarquera aussi une grande importance donnée à la voix, au détriment de la guitare, qui manque un peu. Le gros point noir, c'est qu'ils sont assez peu présents sur scène (excepté pour la tuerie de bassiste), le chanteur est un peu coincé et la nana gratteuse manque de charme et de finesse, m'enfin. Bref, à écouter plus qu'à voir.
Liens : Clip : The Dissidents + leur site.
The Sunshine Underground, qui tapent aussi des poses
(je sais pas si vous avez remarqué, mais les groupes de rock prennent toujours
des photos avec un mur en arrière-plan)
Les Clerk quittent assez vite la scène, et puis viennent les trente minutes d'attente du groupe suivant, en l'occurence The Sunshine Underground, groupe anglais à la Arctic Monkeys, plus dans le style que dans la musique. Donc, après une demi-heure de squatt, on voit arriver un gars assez bourru, avec un sweat Adidas, style sac poubelle, et un autre, grand et chauve. Un batteur avec un manteau à l'anglaise s'asseoit sur son tabouret, et un gratteux à peu près normal chope son médiator. Et puis ils commencent à jouer, et ça c'est cool, parce qu'on était pas venu pour squatter. Dans un style plus rythmé que The Clerk, les membres de Sunshine Underground ont un jeu bien à eux, mélange de guitares aux tons secs et aux grosses distos, et d'une voix assez travaillée, qui va chercher des notes très haut, et qui se marie bien aux couplets rythmés et aux refrains plus bourrins. Pour ceux que ça intéresse, écoutez Put you in your place qui est vraiment sympa (oh oh oh oh, etc.).
On appréciera le gratteux au style assez particulier, notamment dans sa façon de tenir sa gratte, le bassiste et son doigté sur certains morceaux (et pas ailleurs, bande de morfales), et le batteur, parce qu'il avait une bonne gueule. Groupe assez atypique, qui devrait commencer à se faire connaître, pour peu que le chanteur dise autre chose que "hello" entre les morceaux... enfin, je me disais bien qu'un anglais, ça parlait pas français.
Ah, j'oubliais, mention spéciale à la métalleuse qui nous faisait son signe de métalleux, normal, quoi (qu'est-ce qu'elle aime dans la vie ? Réponse : Sataaaan) en gueulant et en pogotant toute seule, à son groupe de copine complètement à la masse, et au gars légèrement efféminé qui devenait dingue à chaque chanson, à tel point qu'on aurait dit une groupie.
Liens : Clip : Commercial Breakdown + leur site.
Et puis ils partent, dans un dernier "hello" du chanteur. Ensuite, encore 30 minutes d'attente, et finalement, les lumières s'éteignent, et le public fait "ooh", parce qu'il sert qu'à ça. Puis se lance un bruit d'échange de balles, comme une partie de ping-pong. Arrive ensuite un rythme derrière, et quatre jeunes chevelus débarquent sur scène. Quatre gars complètement malades.
The Automatic, avec, dans l'ordre : un monstre, littéralement, sur le synthé, puis un chanteur, bassiste, plutôt normal, en apparence, ensuite un guitariste rebelle avec une coiffure intéressante (un peu à la Bécassine au niveau des pointes, sympa) qui ressemble étrangement à un mayennais que je connais, et finalement un batteur, parce que sans batteur, on aurait du mal. Si, si, sans déconner.
Le groupe commence donc son show, et on se rend vite compte qu'on monte encore d'un cran dans le bourrinage, tant mieux. La nuance entre refrain et couplet devient plus floue, et les lignes de basses se suivent et se ressemblent. Ouais, le principal défaut du groupe, c'est qu'ils ont un style qui se répète assez, tant au niveau des rythmes que du chant... m'enfin, le principale qualité, c'est qu'ils sont géniaux sur scène.
Quitte à être malade sur scène, autant l'être dans la vie de tous les jours
(ici, le guedin du synthé, qui prépare un double kick
sur le pauvre gars qui l'a pris en photo)
Car le monstre du synthé est vraiment un malade. Du genre à s'accrocher à des barres à deux mètres de haut ou à lancer son micro en courant de gauche à droite de la scène. Donc, cette bête venue d'ailleurs, dès les premiers morceaux, est descendue dans la foule pour venir pogoter avec nous. Il s'arrête devant moi, je lui lance un "hé, man !", et on repart comme des brutes.
Ah, ouais, comment on passe d'une foule calme, bougeant juste la tête, à un pogo ? Ben, en réalité, au deuxième morceau du groupe, j'ai regardé la naine, et je lui ai dit : "bon, je crois qu'on va pouvoir commencer à pogoter, là.".
Et c'est ainsi que je m'élance dans la foule comme une fleur, pour me retrouver, deux minutes après, comme un gros con, tout seul au milieu de gens plus ou moins conciliants. Heureusement, deux autres gars me rejoignent et le truc est lancé.
Donc, je disais que le malade du synthé pogotait avec nous. On saute un peu, on bouscule par-ci par-là, on se fait virer par les connards de derrière qui s'étonnent de voir du mouvement dans un concert (mention spéciale au gars qui repoussait toujours doucement du poing quand on s'approchait de lui, excellent, et également au cassos qui, lorsque le malade du synthé lui demande si les français connaissent The Automatic, répond : "youhouuuuu" - et le fou de lever la tête, regarder le public, et reprendre "youhouuuu" en haussant les épaules d'un air de dire "ils parlent aussi bien anglais que nous français").
"Ben merde, je pensais qu'on était à un concert de Bach !
Josette, regarde-moi tous ces jeunes décadents qui bougent la tête !
Dieu ait pitié de leur âme !"
Liens : Clip : The Dissidents + leur site.
(je sais pas si vous avez remarqué, mais les groupes de rock prennent toujours
des photos avec un mur en arrière-plan)
Ca donne un mélange qui rend plutôt bien, et ça fait bouger, surtout avec des rythmes bien travaillés. On les sent déjà plus sur scène, à filer des binouzes aux premiers rangs (mention spéciale à la pseudo-goth qui en boit une gorgée et qui, après, dansait comme une cassos). Le gratteux chanteur est bien dans son trip, à taper, à genoux, comme une brute sur des cloches, à essayer de les dévisser avec des baguettes, le micro autour du cou, ou encore à gueuler jusqu'à qu'il ne ressemble plus à rien. Du bon gros son, donc.
On appréciera le gratteux au style assez particulier, notamment dans sa façon de tenir sa gratte, le bassiste et son doigté sur certains morceaux (et pas ailleurs, bande de morfales), et le batteur, parce qu'il avait une bonne gueule. Groupe assez atypique, qui devrait commencer à se faire connaître, pour peu que le chanteur dise autre chose que "hello" entre les morceaux... enfin, je me disais bien qu'un anglais, ça parlait pas français.
Ah, j'oubliais, mention spéciale à la métalleuse qui nous faisait son signe de métalleux, normal, quoi (qu'est-ce qu'elle aime dans la vie ? Réponse : Sataaaan) en gueulant et en pogotant toute seule, à son groupe de copine complètement à la masse, et au gars légèrement efféminé qui devenait dingue à chaque chanson, à tel point qu'on aurait dit une groupie.
Liens : Clip : Commercial Breakdown + leur site.
Et puis ils partent, dans un dernier "hello" du chanteur. Ensuite, encore 30 minutes d'attente, et finalement, les lumières s'éteignent, et le public fait "ooh", parce qu'il sert qu'à ça. Puis se lance un bruit d'échange de balles, comme une partie de ping-pong. Arrive ensuite un rythme derrière, et quatre jeunes chevelus débarquent sur scène. Quatre gars complètement malades.
The Automatic, avec, dans l'ordre : un monstre, littéralement, sur le synthé, puis un chanteur, bassiste, plutôt normal, en apparence, ensuite un guitariste rebelle avec une coiffure intéressante (un peu à la Bécassine au niveau des pointes, sympa) qui ressemble étrangement à un mayennais que je connais, et finalement un batteur, parce que sans batteur, on aurait du mal. Si, si, sans déconner.
Le groupe commence donc son show, et on se rend vite compte qu'on monte encore d'un cran dans le bourrinage, tant mieux. La nuance entre refrain et couplet devient plus floue, et les lignes de basses se suivent et se ressemblent. Ouais, le principal défaut du groupe, c'est qu'ils ont un style qui se répète assez, tant au niveau des rythmes que du chant... m'enfin, le principale qualité, c'est qu'ils sont géniaux sur scène.

(ici, le guedin du synthé, qui prépare un double kick
sur le pauvre gars qui l'a pris en photo)
Ah, ouais, comment on passe d'une foule calme, bougeant juste la tête, à un pogo ? Ben, en réalité, au deuxième morceau du groupe, j'ai regardé la naine, et je lui ai dit : "bon, je crois qu'on va pouvoir commencer à pogoter, là.".
Et c'est ainsi que je m'élance dans la foule comme une fleur, pour me retrouver, deux minutes après, comme un gros con, tout seul au milieu de gens plus ou moins conciliants. Heureusement, deux autres gars me rejoignent et le truc est lancé.
Donc, je disais que le malade du synthé pogotait avec nous. On saute un peu, on bouscule par-ci par-là, on se fait virer par les connards de derrière qui s'étonnent de voir du mouvement dans un concert (mention spéciale au gars qui repoussait toujours doucement du poing quand on s'approchait de lui, excellent, et également au cassos qui, lorsque le malade du synthé lui demande si les français connaissent The Automatic, répond : "youhouuuuu" - et le fou de lever la tête, regarder le public, et reprendre "youhouuuu" en haussant les épaules d'un air de dire "ils parlent aussi bien anglais que nous français").

Josette, regarde-moi tous ces jeunes décadents qui bougent la tête !
Dieu ait pitié de leur âme !"
Nous voilà donc partis pour une fin de concert qui s'annonce intéressante. Les morceaux s'enchaînent, et on arrive enfin à celui tant attendu. Pas besoin d'entendre les premières notes, les cris des groupies citées plus haut annonce directement la couleur. Monster. Malheureusement, vu le public, le slam est à proscrire. C'est donc dans un pogo nuancé que nous vivrons cette chanson, et putain, cette phrase est vraiment classe. On bourrine, donc, et je suis surpris de voir à quel point leur interprétation est fidèle à l'originale. Pour peu, on aurait dit un playback (suffit d'enlever la pluie de postillons du chanteur et ça marche). Ils jouent encore quelques morceaux, le temps de s'achever, et disparaissent, pour finalement revenir pour un dernier titre, sur lequel le malade du synthé reviendra dans le public, mais là carrément au centre de la salle (m'étonnerait pas qu'il ait choqué les vieux catho du coin, tiens), et puis il revient vers nous et on pogote une dernière fois, avant de vibrer sur les dernières notes, et de s'en aller, trempés, dans la nuit froide et silencieuse, comparée à la salle chaude et bruyante qui a accueullie, l'espace d'une soirée, trois groupes aux couleurs atypiques et qui ne se gênent pas pour affirmer leur style, surtout en sautant partout.
Jolie métaphore, tiens, on dirait presque une critique sérieuse.
Les enfants,
le prochain chapitre portera sûrement sur Aaron,
ou The Blood Arm, ou bien je serai mort - ou sourd - avant.
En attendant, veillez à bien fermer vos portes
et à ne pas parler aux inconnus.
C'est bien.
PS : voilà, voilà, une soirée intéressante, si on exclut les connards qui s'étonnent de voir du mouvement dans une salle de concert. Groupes à voir, surtout pour les deux derniers - le premier étant sûrement meilleur à l'écoute chez soi. Ne vous étonnez pas si vous en entendez parler dans les mois qui viennent, y a du potentiel. Sur ces belles paroles, je vais au pieu, en pensant à tous ceux qui bossent demain, aaah. Hm, oui, pas cours ce jeudi, merci au Salon du Pige... de l'Etudiant. Hu.
Liens : Live : Monster + leur site.
Les enfants,
le prochain chapitre portera sûrement sur Aaron,
ou The Blood Arm, ou bien je serai mort - ou sourd - avant.
En attendant, veillez à bien fermer vos portes
et à ne pas parler aux inconnus.
C'est bien.

1 commentaire:
Je ne savais pas que les Kyo se déshabillaient en concert...
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