lundi 30 mars 2009

Un oeil, ça ne t'a pas suffit ?

Décalqué, je suis décalqué, décalqué et paumé, un peu aigri et très amer. Je suis partagé entre ma tête et mon coeur, mais je laisse les couilles à Grand Corps Malade.

Mon corps est le barrage qui empêche à cette vague chaotique de tout submerger. Ma peau s'allonge, plie sous le poids des sentiments, mais tient bon. Ma coque est fatiguée mais me porte encore. Je flotte, je ne sombre pas, mais je dois dire que l'eau commence à monter dangereusement.

Je ne sais plus poser de nom sur ce que je ressens ; je ressens trop de choses que je n'explique pas, incohérentes, étranges, voire même paradoxales. La haine contre l'amour, mais quand l'amour se mêle à la haine, le sentiment qu'on appelle "jalousie" voit le jour sous des regards fiévreux et inquiets. J'ai trop souffert de la trahison pour endormir une nouvelle fois ce violet dévastateur sous ma carcasse. Je le crierai haut et fort, et moi aussi je défoncerai des portes et je m'arracherai le coeur s'il le faut.

Amer et aigri, amoureux étourdi, pauvre navire qui chavire sous vos yeux rouillés. Regardez-le s'enfoncer peu à peu dans l'eau, souriez à la vue de la teinte inquiétante que prend la lumière des compartiments inondés, ce feu vacillant qui vous parvient au travers de la vague et qui semble chuchoter que quelque part, sous l'eau, il trouvera un peu de réconfort. Oubliez le Di Caprio gelé qui glisse des bras de sa belle, je vous parle d'une tempête.

Je ne sais pas ce qui se trame en-dessous, mais je plongerai malgré ma peur des monstres gargantuesques qui s'y trouvent. J'irai voir, là-bas, si mon navire descend silencieusement jusqu'aux abysses, ou s'il est pris dans les courants dangereux qui se joueront de lui avant de le mener contre une barrière de coraux.

Et s'il se trouve dans cet océan des forces destructrices, je les dompterai. Qu'importe la taille, le nombre ; ces monstres tentaculaires seront broyés par tout ce qui sommeille en moi. Et si je te trouve, toi, avec ta jolie façade et tes airs de poète, toi, toi, ton lot de mensonges, ta gueule mouillée, toi le lâche et l'abject, l'Homme qui pue la bonté, je peux te jurer que je t'écraserai, je te détruirai de mes mains et je n'aurai aucun remords.

Qu'importe ce que me dit ma tête, cet océan est le mien et tu n'y plongeras pas.

3 commentaires:

Pulpo a dit…

Dragon Wave- Ginhzu Yeah Yeah! Arrète de te prendre la tête pour des choses futiles et inutiles ( et si ça rime, c'est que c'est la voit de la sagesse.. ou pas ) Le Cracken n'existe que dans l'imagination. A cause d'elle, l'Homme est capable d'y perdre le fil de la raison ( Bon je m'embrouille mais c'est pas grave, on s'en fout, tu m'as comprise.. ou pas --' ) Geronimo!

Pulpo a dit…

Dragster Wave, pas Dragon Wave.. Rien à voir ><

Pulpo a dit…

et Ghinzu pas Ginzhu.. Roh la honte ><